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La nanotechnologie est définie comme étant la science de concevoir, fabriquer et manipuler de la matière à l’échelle atomique et moléculaire. Les grandeurs évoquées sont de l’ordre de 1 à 100 nanomètres (1 mètre = 1 000 mm = 1 000 000 microns = 1 000 000 000 nanomètres). En termes comparatifs, une feuille de papier a une épaisseur d’environ 100 000 nanomètres.
Les nanomatériaux ont pour caractéristiques d’avoir des propriétés variables à mesure que leur taille diminue. C’est-à-dire que pour certains nanomatériaux la conductivité électrique et thermique augmente, tandis que pour d’autres c’est la résistance qui s’accroit. Certains matériaux présentent des propriétés magnétiques différentes et peuvent même changer de couleur et de réflectivité lorsque réduits à cette échelle.
Cependant, les mêmes caractéristiques conférant des propriétés uniques sont également responsables de leurs effets sur la santé humaine et l’environnement.
La commission européenne distingue 3 types de nanomatériaux selon leurs origines :
– Origine naturelle : il existe des nanoparticules d’origine biologique, minérale et environnementale (fumée des incendies de forêt et activité volcanique).
– Générés involontairement par l’activité humaine : ce sont les sous-produits non souhaités d’un processus industriel (fumées de soudage et produits de combustion).
– Générés intentionnellement par l’activité humaine : il s’agit des nanomatériaux manufacturés conçus intentionnellement avec des propriétés spécifiques (mécaniques, électriques, optiques, catalytiques, etc.) souvent très différentes des propriétés non nanométriques.
Compte tenu des connaissances encore limitées sur la toxicité des nanomatériaux, la prévention repose principalement sur la limitation des expositions professionnelles. Une attention particulière doit être portée aux nanomatériaux pour lesquels il y a peu de données toxicologiques ou pour lesquels les premières recherches font apparaître de possibles effets toxiques, notamment chez l’animal.
La zone de travail doit être clairement signalisée et délimitée, des pictogrammes et des messages d’avertissement peuvent être apposés à l’entrée des zones à risque. Il n’existe pour l’heure aucun pictogramme harmonisé en France ou en Europe. L’INRS propose le suivant (ci joint à droite) mais il est peu compréhensible et ne respecte pas la norme ISO 7010. C’est pour cette raison je vous propose de télécharger celui que j’utilise et qui est une création libre de droits.
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